Lionel part en taxi à l'aéroport de Miami chercher la voiture de location. Et revient avec une imposante Jeep Grand Cherokee immatriculée en Floride afin ne pas éveiller les soupçons et de ne pas attirer les convoitises… Le temps de revenir à l'hôtel et d'embarquer le reste de la petite famille, et nous partons pour le parc national des Everglades.
Direction le Sud. Rapidement le soleil disparaît et laisse place à de menaçants nuages. Peu après, les premières averses font leur apparition. L'autoroute US1, qui n'a d'autoroute que le nom, est chargée et nous mettons près de 2 heures pour rallier Homestead. De là, nous prenons la Road 93336 vers l'Ouest. Quelques miles plus loin, nous touchons enfin au but: 'Everglades Alligator Farm', la ferme aux alligators…
Pour commencer la visite, une gigantesque peau d'alligator de 14 pieds, soit plus de 4m, nous fait prendre conscience qu'un combat avec un tel monstre serait plutôt inégal ! D'autant que l'alligator aime montrer son imposante dentition: même la gueule fermée, 4 impressionnantes dents restent visibles.
Nous assistons tout d'abord à un court spectacle visant à nous expliquer le comportement des alligators. Nous apprenons ainsi que les alligators ne voient pas très bien de face, puisque leurs yeux sont disposés de chaque côté. Il existe donc un angle mort dans leur champs de vision frontal, ce qui explique que le guide puisse poser sa main sur la gueule de l'animal sans trop de difficulté ! De même, être assis sur l'alligator se révèle en fait la position la plus sûre. De là, toute manipulation devient plus facile, jusqu'à pouvoir poser le menton sur la gueule du reptile.
Vraiment très impressionnant !
À l'issue de cette démonstration, nous sommes invités à prendre dans nos main un alligator de quelques mois. Étrange sensation que de toucher ce reptile et de passer les doigts sur sa peau...
Nous faisons également le tour du parcours aménagé, des bacs de reproduction où les alligators sont répartis par taille, à la grande mare que se partagent les plus gros spécimens. À noter que ces reptiles bien nourris croissent d'environ 1 mètre par an jusqu'à l'âge de 2-3 ans. À maturité, les alligators sont vendus, davantage pour leur viande d'ailleurs, que pour leur peau…
Des plus petits...
Présence également de serpents et d'une superbe panthère de Floride !
Puis nous embarquons à bord d'un airboat, sorte d'hydroglisseur, avec pour conseil de ne surtout pas mettre nos mains dans l'eau. Nous apprenons que c'est un certain Charles Lindbergh qui rendit populaire l'airboat aux États-Unis. Après un passage au ralenti à proximité de la ferme, où nous avons la chance d'apercevoir 2 alligators dans leur habitat naturel, nous prenons de la vitesse.
Un conseil avisé...
Casque sur les oreilles et cheveux au vents, nous fonçons à vive allure à travers les herbes hautes des marécages et les mangroves, si vite que l'embarcation est prête à s'envoler. Le capitaine affectionne particulièrement les pointes de vitesses et les tours à 360°… Sensations garanties !
De retour sur la terre ferme, les plus gros alligators sont nourris, et nous assistons à la bataille qu'ils se livrent pour attraper leur nourriture du jour… de gros rats bien appétissants !
Nous repartons sous la pluie vers Miami, et arrivons en début de soirée sous un ciel découvert. Un dernier 'cruising' sur Ocean Drive et à North Beach afin d'admirer les jolies villas, et nous regagnons notre hôtel pour faire nos valises.
Dîner chez 'Da Leo', un restaurant italien sur Lincoln Road.
Demain, nous partirons tôt pour les Keys, la partie la plus méridionale des États-Unis.
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